Presse

Entretien avec Éric Naon et Marc Pauzié

Quand et comment est né le projet ESPACES CONCORDE ?

Marc Pauzié — Nous avons déposé le projet dès 1994, Éric et moi dirigions Actions Mécénat et nous travaillions sur un programme dans le cadre de la restauration de la Place de la Concorde et plus particulièrement des Fontaines des Fleuves et des Mers, l’idée est donc née d’une réflexion globale sur ce site emblématique de notre patrimoine, très, très fréquenté mais surtout très difficile d’accès et dangereux pour le visiteur à cause de la circulation automobile. Il nous est alors apparu qu’un passage souterrain permettrait aux piétons d’avoir accès au cœur de la Concorde en toute sécurité et que l’on pourrait profiter de l’étendue de la Concorde pour créer un lieu réellement attractif.

Éric Naon — En effet, loin de nous l’idée de réaliser un souterrain anonyme, les premières études de faisabilité nous ont conforté dans notre idée de réaliser un vaste lieu d’exposition.

Parlez moi des spécificités de ce lieu ?

Éric Naon — Notre objectif premier était de concevoir un lieu vivant, un lieu modulable, il ne s’agissait pas de penser un seul espace figé mais plus encore un outil capable de générer une multitude d’espaces rompus aux technologies les plus pointues en matière de mise en scène. Nous avons consulté les plus grands architectes, designers et scénographes tels que Jean-Michel Wilmotte, Hilton Mac Connico, Bernard Fric, Andrée Putmann, Philippe Starck (cliquer pour voir des photos) et confié les études de faisabilité à plusieurs opérateurs qu’ils soient français ou étrangers afin de pouvoir retenir les meilleures orientations et élaborer un concept unique capable d’accueillir les expositions les plus diverses…

Marc Pauzié — Oui, un concept unique au cœur du Triangle d’Or, sur le seul lieu possible et envisageable à cette échelle au centre de Paris !

Les ESPACES CONCORDE s’adressent à qui ?

Marc Pauzié — Tout d’abord à un public, j’entends par là les plus de 20 millions de visiteurs qui convergent chaque année Place de la Concorde. Je vous parle d’un public donc je vais aussi vous parler des acteurs qui utiliseront les ESPACES CONCORDE - Qui sont ils ? - et bien par exemple un industriel du luxe qui aurait le désir de réunir en un seul lieu l’ensemble de ses savoir-faire ou bien encore utiliser ce lieu et ce site à forte résonance internationale pour un lancement de parfum, … Les ESPACES CONCORDE sont une vitrine exceptionnelle pour tout type d’événementiel !

Parlons si vous le voulez bien de la rentabilité d’un tel lieu ?

Éric Naon — Marc parlait de public, en effet plus de 20 millions de visiteurs se rendent chaque année Place de la Concorde, nous avons aussi en cette matière bien évidemment réalisé des études et nous avons pu extraire des pointes de plus de 350 000 visiteurs/jours sur le site de la Concorde lors d’événements exceptionnels, imaginez les retombées en terme de fréquentation, d’image et par conséquence de ventes pour l’utilisateur des ESPACES CONCORDE ? Prenez l’exemple d’une exposition temporaire d’une dizaine de jours, en terme de fréquentation on arrive très vite à un nombre de visiteurs qui se chiffre par millions !

Les ESPACES CONCORDE un concept résolument novateur pour un site Historique ?

Marc Pauzié — Oui, et nous en sommes fiers ! car au-delà de nos actions dans les années passées pour le sauvetage des Fontaines de la Place nous apportons avec ce projet la meilleure des solutions en ce qui concerne l’accès du public vers un patrimoine restauré, vous parlez d’histoire, les ESPACES CONCORDE n’altèrent en rien la perspective de Le Nôtre ni les ouvrages de Gabriel et d’Hittorff. Les ESPACES CONCORDE s’inscrivent résolument dans la veine des Passages Parisiens !

Revue de presse

  • Le plus beau plan
    CB News special luxe
  • Une galerie sous la Concorde
    Paris Match
  • Le plus bel axe du monde
    Le Nouvel Observateur
  • Éric Naon & Marc Pauzié des idées à revendre
    Eurostar Mag
  • Subterranean art
    The Wall Street Journal
  • Les stratèges de la Concorde
    Pharaon
  • Une galerie d’art sous la Concorde
    Le Figaro